Rouler en trottinette électrique sur la voie publique à 12 ans expose à une amende de 35 euros, conformément à l’article R412-43-1 du Code de la route. La loi fixe l’âge minimum à 12 ans, mais plusieurs collectivités envisagent déjà d’élever ce seuil, tandis qu’une réforme nationale est attendue pour 2025.
Certaines assurances refusent d’indemniser les conducteurs mineurs non accompagnés en cas d’accident. Les règles d’usage varient entre agglomérations et zones rurales, compliquant la compréhension des obligations exactes pour chaque profil d’utilisateur.
Comprendre la réglementation actuelle sur les trottinettes électriques en France
La réglementation trottinette a fini par s’imposer au fil des années, à mesure que ces engins de déplacement personnel motorisés ont envahi les rues françaises. Depuis 2019, le code de la route encadre strictement la circulation en trottinette électrique, en la séparant nettement des vélos et cyclomoteurs. Des règles détaillées, trop souvent méconnues, s’appliquent à la fois aux usagers de la route et aux fabricants.
Le guidon d’une trottinette électrique n’est accessible qu’à partir de 12 ans, partout en France : une limite en vigueur, même si certaines villes souhaitent aller plus loin. Pour tous, la vitesse maximale autorisée s’arrête à 25 km/h : dépasser cette limite, c’est risquer une amende de 135 euros.
Pour les trajets en trottinette électrique, les pistes cyclables sont à privilégier. En ville, la chaussée n’est tolérée qu’en l’absence de piste dédiée ; sur les trottoirs, il faut impérativement descendre de l’engin ou le pousser à la main. Côté équipements obligatoires, la liste reste stricte : avertisseur sonore, feux avant et arrière, éléments réfléchissants et gilet haute visibilité hors agglomération ou par faible luminosité.
Ignorer ces règles expose à des sanctions précises. La loi trottinette électrique prévoit des contrôles, souvent renforcés lors de campagnes de prévention en ville. Les policiers verbalisent aussi bien l’utilisation d’un engin non homologué que l’absence d’assurance, désormais exigée pour tous les engins de déplacement personnel.
En avance sur le sujet, la France ajuste régulièrement sa législation pour coller aux réalités du terrain et suivre l’évolution rapide des usages urbains.
À 12 ans, a-t-on le droit de conduire une trottinette électrique ?
Parents et enfants s’interrogent : quel est l’âge minimum pour circuler légalement en trottinette électrique ? Depuis le décret du 23 octobre 2019, la règle est claire : il faut avoir 12 ans révolus. Avant cet âge, conduire un engin de déplacement personnel motorisé reste interdit, que ce soit sur la route, les trottoirs, ou même en dehors des axes classiques.
Aucune exception n’est prévue, que l’on parle d’une trottinette électrique enfant ou d’un modèle adulte. Ce seuil vise avant tout à prémunir les plus jeunes contre les dangers de la circulation, parfois sous-estimés. Contrôles à l’appui : si un enfant est surpris à rouler avant ses 12 ans, les parents écopent d’une amende de 35 euros, comme le stipule le code de la route.
Au-delà de l’âge, d’autres obligations persistent : gilet réfléchissant hors agglomération, équipements en bon état, respect de la vitesse maximale de 25 km/h, et circulation prioritaire sur les pistes cyclables. L’âge maximum, lui, n’existe pas, mais la prudence reste de mise, surtout pour les plus jeunes usagers.
Dans de rares cas, des communes tentent de relever l’âge minimum via des arrêtés locaux, mais c’est bien la norme nationale qui s’impose. La trottinette électrique devient ainsi une première étape vers l’autonomie, dès 12 ans, sous conditions strictes.
Ce qui va changer en 2025 pour les jeunes utilisateurs
À l’approche de 2025, la réglementation trottinette s’apprête à connaître de nouveaux ajustements. Dès janvier, les 12-17 ans devront intégrer plusieurs nouveautés, pensées pour renforcer la sécurité et fluidifier la cohabitation sur la voie publique.
Première mesure : porter un casque trottinette électrique deviendra impératif pour tous les mineurs, peu importe le trajet ou l’endroit. Cette évolution, réclamée après l’augmentation des accidents chez les jeunes, ne laisse personne indifférent : parents et associations s’en mêlent déjà.
Deuxième nouveauté : la vitesse maximale sera abaissée à 20 km/h pour les moins de 16 ans, obligeant fabricants et distributeurs à proposer des modèles adaptés.
Autre point : désormais, certaines communes pourront, dans des zones jugées sensibles (abords d’écoles, parcs, lieux très fréquentés), rehausser localement l’âge minimum, sous conditions précises.
Ces changements, nourris par le retour du terrain et les professionnels de la mobilité, vont transformer les habitudes. Les opérateurs devront s’adapter, ajuster leurs flottes et leurs messages de prévention, sous peine de sanctions plus lourdes.
Conseils essentiels pour circuler en toute sécurité et dans le respect de la loi
Adoptez les bons réflexes dès les premiers trajets
Pour mieux rouler et éviter les mauvaises surprises, voici les gestes à intégrer dès le départ :
- Le casque trottinette limite sérieusement les risques de blessures à la tête. Portez-le, quel que soit le trajet. En 2025, il deviendra obligatoire pour les mineurs, mais tout le monde gagne à s’y habituer dès maintenant.
- Les équipements obligatoires ne sont pas là pour décorer : avertisseur sonore, feux avant et arrière, dispositifs rétro-réfléchissants et freins efficaces. Un contrôle rapide avant chaque sortie évite bien des tracas.
Respectez le cadre du code de la route
Pour rester dans les clous, il est indispensable de privilégier les pistes cyclables avec sa trottinette électrique. En ville, tenez-vous à ces voies dédiées : rouler sur le trottoir reste interdit, sauf signalisation contraire.
La vitesse maximale s’élève à 25 km/h pour les adultes ; dès 2025, elle passera à 20 km/h pour les moins de 16 ans. Adaptez votre allure, surtout à l’approche des intersections et passages pour piétons.
Anticipez les contrôles et les sanctions
Les contrôles de police se multiplient, avec des amendes en cas de manquement : équipement manquant, circulation hors des voies autorisées, excès de vitesse. Adopter une conduite responsable, c’est limiter le risque d’accident… et de contraventions.
À l’heure où la mobilité urbaine se réinvente, la trottinette électrique impose un nouvel équilibre : entre liberté, prudence et respect du cadre légal. Les prochains mois scelleront peut-être de nouvelles habitudes ; reste à chacun de rouler du bon côté de la règle.


